Les codes de l’art

Imprimer des toiles de maître à l'aide de formules mathématiques ? C'est désormais possible : en 2016, une équipe d'historiens de l'art, de développeurs et de scientifiques dévoilait The Next Rembrandt, un tableau reproduisant fidèlement le style du célèbre peintre hollandais, mort il y a plus de trois siècles. Ensemble, ils ont mis au point un programme capable de décrypter et répliquer la technique de Rembrandt. En parallèle, Google a fait beaucoup de bruit avec son générateur Deep Dream, relançant ainsi le débat sur l'art à l'ère du deep learning. Du cinéma à la musique en passant par la littérature, les tentatives mêlant code et processus de création se multiplient… et n'ont pas fini de faire couler de l'encre. De façon générale, les algorithmes inquiètent. Jouant du code et de l'art, certains artistes, pourtant, ont fait de l'utilisation de ces logiciels leur spécialité, voire même leur signature, comme l'incontournable Casey Reas, le pionnier français Antoine Schmitt, le Suisse Lukas Truniger et enfin Claire Malrieux.